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Energies: Pétrole, gaz commercial et électricité en baisse

La production nationale de pétrole brut a diminué de 12 % d'ici fin juillet 2024 par rapport à la même période en 2023, atteignant 0,83 million de tonnes équivalent pétrole, selon le bulletin mensuel sur la situation énergétique de juillet 2024 publié par l'Observatoire National de l'Énergie et des Mines, le samedi 14 septembre 2024.

La production de liquides de gaz (y compris celle de l'usine de Gabès) a également baissé de 8 %, atteignant environ 83 000 tonnes équivalent pétrole à fin juillet 2024, contre 90 000 tonnes équivalent pétrole en 2023.

L'Observatoire National de l'Énergie et des Mines a noté que le secteur de l'exploration, de la production et du développement des hydrocarbures a rencontré des défis majeurs au fil des années, notamment les fluctuations des prix du pétrole sur le marché mondial, les conséquences de la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine, ainsi que les mouvements sociaux et le déclin naturel de la production dans la plupart des champs.

Il a également confirmé, dans ce contexte, le début des forages d'un nouveau puits d'exploration sous la licence "Jnaïne Sud" ayant conduit à la découverte "Aziza-1" d'ici fin juillet 2024.

La production de gaz commercial sec a également diminué de 26 % durant la même période, atteignant 0,72 million de tonnes équivalent pétrole contre 0,98 million de tonnes équivalent pétrole en 2023.

Cette baisse est attribuée à la persistance de la diminution de la production dans les principaux champs et à l'arrêt de la production dans le champ "Nawara" du 19 février au 7 mars 2024 pour des opérations de maintenance programmée.

Concernant le secteur de l'électricité, la production a légèrement baissé de 1 % à fin juillet 2024, atteignant 11 127 GWh, tandis que la production destinée à la consommation locale a augmenté d'environ 1 % durant la même période.

L'Observatoire a précisé dans le même bulletin que la flotte de production d'électricité a presque entièrement reposé sur le gaz naturel pour la production d'électricité, à hauteur de plus de 94 %.

Il est à noter que l'augmentation des importations d'électricité en provenance d'Algérie et de Libye a contribué à couvrir 14 % des besoins nationaux en électricité.

Enfin, les quantités de redevances ont diminué de 4 %, atteignant 575 000 tonnes équivalent pétrole à fin juillet 2024, contre 602 000 tonnes équivalent pétrole au cours de la même période de l'année dernière.

Les achats de gaz algérien ont, pour leur part, presque stagné à fin juillet 2024, atteignant 1 330 000 tonnes équivalent pétrole, selon la même source.